En droit constitutionnel, la réflexion porte sur la recherche d’un modèle africain de justice constitutionnelle. Avec l’évolution actuelle de la justice constitutionnelle dans le monde et en Afrique en particulier, on peut se demander si cette systématisation dualiste des modèles, est ou non acceptable ? En d’autres termes, existe-il un modèle africain de justice constitutionnelle ?
En droit administratif, l’analyse porte sur l’exception d’illégalité dans le système judiciaire sénégalais. L’importance de cette question se justifie si l’on sait que l’avenir du droit administratif dépend d’un certain nombre de paramètres parmi lesquels la spécialisation du juge constitue une dimension indispensable.
En finances publiques, la contribution s’est orientée sur une appréciation concrète des pouvoirs du parlement sénégalais en matière budgétaire. Cette réflexion porte sur les pouvoirs du parlement sénégalais en matière budgétaire et l’analyse a pour vocation de contribuer à l’étude des finances publiques sénégalaises qui occupe encore une place un peu marginale dans la doctrine.
Ibrahima Diallo est Professeur de Droit public à l’université Gaston Berger de Saint-Louis et il est membre associé du Centre d’Études et de Recherches Comparatives sur les Constitutions, les Libertés et l’État de l’Université de Bordeaux (France). Il a encadré plusieurs thèses de droit public à l’UFR de Sciences Juridiques et Politiques. II est aussi l’auteur de plusieurs articles et ouvrages : Le droit des collectivités locales au Sénégal, la Décentralisation en Afrique, l’avenir du déféré préfectoral en droit public français, la légitimité du juge constitutionnel africain, les évolutions récentes du droit public économique sénégalais, etc.